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9 décembre 2018 à 23:10

Côte à côte

Déjà qualifié avant le coup d'envoi, la motivation était plutôt du côté de la revanche, par rapport à la défaite d'il y a 15 jours sur les terres Farguaises. Encore en travers de la gorge de notre désormais ex-coach, l'effet de surprise de son 2-2-1-2-1-2 en parallélépipède n'avait pas fonctionné comme il l'avait imaginé, et nous avions pris l'eau durant les premières minutes de jeu.

Attention la suite de ce résumé peut ne pas refléter la réalité. Ce qui précède non plus d’ailleurs.

Fort d'un effectif plus qu'au complet (seul Gaby manquait à l'appel, à ne pas confondre avec "manquer ses appels" spécialité de Jérôme) et débordant d'envie, l'ex coach Chris, pour sa dernière compo officielle, a du faire face à des choix forts qui ont crée la polémique. 17ième et 18ième lors des inscriptions, Adrien et Chico ont dû être écarté du groupe comme le stipule l'article 1 du code du Football Cabiste (le seul article du code). Le premier cité s'est volontairement nommé arbitre de la rencontre (tout en glissant discrètement chaussettes, short et protèges-tibia sous son jogging "au cas où") tandis que notre buteur a enfilé son gilet jaune et protesté cette mise à l'écart en boycottant la fonction de juge de touche qu'il lui était offerte. Il a d'ailleurs reçu le soutien d'une star du ballon rond et de sa maman.

Quoi qu'il en soit, voici la compo qui allait défier les coteaux bordelais :

Gégé effectue son retour dans les buts. Une défense à 4 à plat avec Dennys à droite et Seb de l'autre côté. Ash et Sylvain assurait la doublette anniversaire de l'axe. Devant eux, Laurent et Nando en travailleurs de fonds. Sur les ailes, Greg et Antoine. Et la paire portugo-brésilienne pour planter des Toooooooors, Henry et Mathias.

Les joueurs adversaires se sont présentés sur le pré, le corps couvert de billes de pneus. Sans doute la conséquence de la prévisible joie de retrouver un bon terrain de football et de s'y être roulé pendant tout l'échauffement.

Les débats sont équilibrés dans les premières minutes. De notre côté, le jeu est plutôt bien posé, le ballon circule bien et le pressing est bien exécuté mais la balle a du mal à arriver devant le but malgré la volonté débordante de notre capitão Henridinho (AAAaaaHAAaaaHAaahhaAA). Seules quelques tentatives lointaines inquiètent, un peu, le gardien adverse.

En revanche, les coteauxais s'aperçoivent vite que notre défense joue haut et envoient des longs ballons, tel des gaz lacrymogènes, en profondeur qui provoquent quelques sueurs froides dans nos rangs. Sauf pour Chris, qui s'en branle royalement. Ces offensives sont souvent stoppées par notre moissonneuse-batteuse british. Gégé nous sortira de quelques situations délicates notamment sur coup de pieds arrêtés ou encore sur un face à face joliment remporté par notre portier ...df..;fger... qui boit désormais un sirop à l'orange après le m..a.F..fER.... "putain, Henry lâche ce clavier !!". 

Les entrées d'Azoua Yazid Zinedine Zidane et du bien nommé -Malabar Bi-Gnoul- vont permettre d'accélérer un peu notre jeu. Après avoir passé 30 minutes à insulter l'arbitre et sa famille, Gnoul montra le bon côté de sa face en grattant les ballons ou dédicaçant les chaussettes des adversaires comme il sait si bien le faire. Le mauvais côté interviendra plus tard.

Les situations chaudes s'enchaînent de plus en plus dans le camps des coteaux qui subissent nos assauts avec pour seul moyen de défense, celui de tenter, en vain, de creuser des tranchées dans leur surface de réparation comme ils ont l'habitude de le faire sur leur terrain. Il faudra attendre la fin de la première période pour voir Antoine Ballock délivrer un superbe centre en direction de Mathias Pudolski qui claque une volée à en faire pâlir Nicolas De Préville sous la barre du portier adverse. Toooooooooor !!! (1-0) Nous avons d'ailleurs tous observé ce dernier tentant de faire une parade 1 minute 45 secondes après que le ballon ait franchit la ligne. Les mystères du cerveau. À noter que cette ouverture du score intervient après la sortie de Seb.

 

L'excellent et élégant arbitre siffle la fin de la première période à la 42ieme minute. La République, c'est LUI !

 

 

La seconde période repart aussi bien qu'elle avait fini. L'entrée de Matt Hummüls sur le côté gauche de la défense et la montée d'un cran de notre black block, casseur de défense adverse, Aziz Boatang, fait du bien à notre côté gauche, lâchement abandonné par Seb Brehle en première période. Mais l'excès de confiance engendré par cette doublette amènera l'égalisation des coteaux bordelais. Sur une touche au milieu de terrain, Matt lance Azoua qui perd le ballon après avoir effectué le dribble de trop (le 16ième je crois). Matt, étant en train de filmer les frasques de son collègue, en oublie le marquage sur son adversaire direct, qui part dans son dos avant de centrer tranquillement pour un rouge esseulé dans la surface (et sans doute marquer mentalement par notre défense centrale) qui n'a plus qu'à pousser le cuir au fond des filets. (1-1) À noter que cette égalisation intervient juste avant le retour de Seb sur le terrain. Les joueurs adverses l'avaient sans doute senti.

Malgré cela, nous continuons à jouer de l'avant. Aziz, dépité par le niveau de ses partenaires, enverra volontairement un coup franc sur le poteau, un autre à ras de celui-ci, et un centre lifté qui contournera la tête d'Ashley Bockenbauer qui pensa, sur le coup, marquer son premier but de la sorte après les 3429 tentatives précédentes.

On s'en remettra alors sur la vista espagnolo-georgienne de Jérôme Guretzka -comprenez notre détresse- qui tenta de lancer habilement Greg Effinberg dans la surface d'une passe subtile qui se transformera en tir qui passant pas loin du montant gauche du gardien. Une action assez bizarre, comme au ralenti, donnant l'impression de venir d'une autre dimension, une dimension où le football n'existe pas. Bref. Énervé de tout cela, Adrien nous confiera après le match qu'il s'est vu prendre le ballon, dribbler la défense, marquer petit filet opposé, et célébrer son but en exhibant un t-shirt en hommage à Chico.

La fin du match approche et, juste après qu'Aziz tente une énième fois de boycotter le match en passant la balle à l'adversaire d'une semelle léchée vers l'arrière, Seb s'en alla en sprintant le long de la ligne de touche. En suivant parfaitement le tracé de celle-ci jusqu'à l'angle de la ligne de sortie de but et celle de la surface, il décoche un magnifique et précis centre en direction de l'autre bâtard de Bi-Gnoul. Le fameux mauvais côté de sa face de cul est définit par son incapacité physique à pousser le ballon à un mètre de la ligne de but alors qu'il n'avait juste à souffler dessus pour marquer le but vainqueur à la 90ième minute. Il subira les foudres des supporters sur les réseaux sociaux comme en témoigne l'image ci dessous.

Le match se clôturera sur un horrible cri, tel celui d'un marcassin maltraité, venant de Fernando Rous qui verra sa cheville pendante et en lambeaux à la suite d'un dernier contact avec un adversaire. A la vue de son propre sang, notre vegan radicalisé sera atteint d'un malaise vagal. Non sans déconner, il simulait mais passera quand même une radio dans la semaine au frais de l’État.

Un point qui nous empêchera pas de terminer premier de la poule en allant battre Montesquieu, Baron de la poule, chez eux, vendredi prochain !

 

 

Les faits du match:

  • Chico s'est inscrit pendant le match à la rencontre de vendredi prochain. Number One.
  • Chris, arbitre de touche en 1ère période, n'a pas arrêté de glisser de mauvaises consignes à Seb précipitant son remplacement rapide. Rudy Garcia.
  • On a compté les pas d'Henry pendant la première mi-temps: 27. Sens du placement.
  • Gnoul. Enculé.
  • Après la pizza Burger et la Kebab, la semaine prochaine chez Pizz'Gnoul la pizza Choucroute et la Couscous. Gastronomie.

 

 

"Auf geht's,

 

CAB schiesst

 

ein Tor!!!"

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